Vous trouverez ici l’ensemble des propositions d’alternatives éthiques classées en 20 famille d’usages (correspondant aux 20 cartes INGRÉDIENTS #usages) sous forme d’une carte mentale consultable en ligne ou téléchargeable. Pour chaque usage, il y a plusieurs propositions de sous-usages plus précis et à chaque fois, un lien vers un outil ou un tutoriel, au total ce sont plus de 120 propositions d’usages et d’outils dans lesquelles vous pouvez piocher pour transformer vos usages usages personnels ou enrichir vos ateliers et formations.
#OutilsComplémentaires
L’éthique n’est pas qu’une question d’outils
Lorsqu’on parle de numérique et que l’on veut évoluer vers des outils plus éthiques, on a tendance à se concentrer uniquement sur l’outil et ses fonctionnalités sans nécessairement prendre le temps de penser aux usages.
Or nous pensons qu’il n’est pas possible de travailler uniquement sur l’aspect outil/technique, mais qu’il s’avère primordial de penser avant tout aux usages et aux besoins. Pour nous, remplacer un outil non-éthique par un outil plus éthique mais dont l’usage est inadapté ne représente pas une solution.
Prenons un exemple : le mail, avec lequel on ferait du partage de fichiers lourds ou de la prise de rendez vous.
Plutôt que de chercher à quitter Gmail tout en cherchant à retrouver une boite mail qui permette de l’envoi de gros fichiers et contienne autant de stockage (ce qui sera frustrant puisque Gmail sera toujours plus avantageux en terme de rapport qualité/prix, mais au prix d’un sacrifice de l’intimité numérique, et d’une infobésité chronique), n’y aurait il pas plus de sens à utiliser un outil de partage de gros fichiers qui permet le partage à travers un simple lien puis la suppression automatique du fichier au bout de quelque jours ?
De la même manière plutôt que de rechercher une boite mail qui permette de stocker de nombreux messages, ne serait-il pas plus intéressant de d’abord réfléchir à ce qui permettrai de réduire le nombre de message. Par exemple les outils de sondage de dates permettent de se mettre d’accord sur un temps de rendez-vous avec un minimum de messages.
Un cheminement éthique réussi amènerait donc un bénéfice au niveau des outils (avec des outils plus éthique), mais aussi (surtout ?) des bénéfices secondaires très importants en terme d’usage et d’adéquation aux besoins. Moins de messages et moins d’interruptions, moins de fichiers stockés et donc moins de besoins de stockage, une plus grande efficience générale…
Penser usages avant outils
Ceci impose de se questionner d’abord sur ses usages et ses besoins avant de commencer à penser outil. Ceci peut aussi s’avérer complexe car il s’agit de changer ses usages à la fois au niveau individuel, mais aussi du collectif (cet accompagnement à un changement collectif de pratiques est l’un des aspects clé de la boite à outils numérique éthique).
Pour cela, il n’existe pas de bonnes solutions, ni d’outil idéal, la meilleur solution c’est celle qui est co-construite avec le groupe et améliorée dans le temps par petits pas.
Lorsque nous avons développé les cartes Numérique éthique, nous avons introduit plusieurs dispositifs pour faciliter le cheminement vers un numérique éthique.
Initialement lors des premiers prototypes, nous avions conçus des cartes Outils ( par exemple « Moteur de recherche » ). Mais très vite nous avons trouvé ces catégories enfermantes, car elles renforcent des choix pas forcément adaptés. Nous avons donc transformé la carte Moteur de recherche en Recherche et veille. Cette formulation plus axée sur l’usage inclue plusieurs manière de rechercher de l’information et donc plusieurs types d’outils potentiellement utilisables (moteur de recherche, lecteur de flux RSS, …).
Ainsi nous espérons que les individus et collectifs, même expérimentés, découvrirons d’autres usages et outils possible pour rendre leurs pratiques plus éthiques et plus efficientes 🙂
Autre fonctionnalité des cartes qui n’est pas immédiatement visible : pour chacun des usages numérique listés (20 usages listés sous forme de cartes Ingrédients), nous avons proposé dans la ressource en ligne associée une proposition de sous usages. Ainsi au total cela représente près de 120 usages (avec pour chacun une proposition d’outil éthique).
Dans la première version des cartes nos avions présenté ces outils uniquement à travers les pages associés des cartes Ingrédients #Usages.
Puis avec nos expérimentations et les retours des utilisateurices, nous avons vu un gros intérêt à avoir une vue globale de l’ensemble des usages et outils listés. Par exemple pour des formateurices qui font travailler les étudiants sur les cartes usages et veulent savoir rapidement quels sont les outils que les étudiants vont découvrir en explorant la ressource (Il en est bien sur de même pour les coach qui accompagnent des collectifs, les médiateurices numériques avec des utilisateurices…).
Nous avons donc conçu un Tableau récapitulatif des Usages et sous usages Numérique Éthique consultable en ligne et téléchargeable.
Cartographie des usages et outils numériques éthiques
Aujourd’hui nous présentons une variante que nous pensons plus facile pour explorer et naviguer facilement dans cette masse d’informations (au moins en ligne). Nous avons repris tous ces contenus et les avons mis sous forme de carte mentale, une représentation qui permet d’avoir à la fois une vue globale et une vue détaillée si besoin.La carte a été crée en utilisant l’outil libre Freeplane et mis en ligne grâce à Framindmap (qui utilise le logiciel libre Wisemapping).
Télécharger le fichier au format Freeplane (.mm, 307 ko)
Nous espérons que ce nouvel outil vous sera utile, n’hésitez pas à nous faire de retours.